Yeyalel
« Aie
pitié de moi, Seigneur, car je suis abattu ; guéris-moi Éternel, car mes
membres sont en désarroi, mon âme est bien troublée ; et toi, Ô Éternel,
jusques à quand… ? »
YEYALEL :
Arme mon bras, Seigneur, pour
que je construise, avec
le regard fixé sur l’éternité.
Que
mes édifications servent à héberger le
bonheur des humains.
Place
mon intelligence au service de
besoins réels et
ne permets pas que je l’utilise pour
prouver le bien-fondé de mes préjugés.
Que
mon combat comporte, à
tout moment, un
objectif utile à
la Communauté à laquelle j’appartiens.
Garde-moi,
Seigneur, de
la violence et
fais qu’à tout moment je
sois capable de céder, plutôt
que de détruire.
Depuis
la Hauteur de ton Séjour garde
le souvenir de moi.
En
moi tu trouveras unies, Pèlerin, l’intelligence
active et celle qui est passive ; celle
qui se projette vers l’avenir et
celle qui contient la sagesse du passé.
Je
suis « le bras droit » et je suis « le bras gauche » ; ils
travaillent à l’unisson afin
que les constructions matérielles aient un sens, un
but, un objectif pour
qu’en elles l’intelligence soit présente.
Apprends
de mon Art, Pèlerin, et
en tout ce que tu feras tu y renfermeras une idée, un propos qui
aille au-delà de la réalité matérielle.
Cette
idée fera, que tout se dressera, que tout s’élèvera avec force, et
qu’après, par lui-même, pourra se détruire, lorsque
le but de la construction sera déjà dépassé.
Sous
mon commandement les choses sont telles
qu’elles devraient être, et
c’est ainsi que Je veux qu’elles sortent de toi, simples
et parfaites, comme
le sont les Fleurs.