Sitael

« (Celui qui demeure…) qu’il dise à l’Éternel « Tu es mon refuge, ma citadelle, mon Dieu en qui je place ma confiance. »

SITAEL, permets-moi Seigneur, de reconnaître, ceux qui furent jadis mes frères, ceux qui furent mes ennemis, mes adversaires ceux que j’ai aimés, ceux que j’ai haïs : pour créer ensemble, un espoir nouveau.

Place-moi, SITAEL, au cœur du conflit dans l’œil de l’ouragan, pour que ton Amour, qui s’épanche dans mon imagination, soit le dissolvant qui dissipe les tempêtes et les affrontements.

SITAEL fais de moi un homme fidèle : fidélité envers ceux d’en haut ; fidélité envers ceux d’en bas.

Fais que je sois l’homme du juste équilibre dans les positions qui s’affrontent.

Ne me laisse pas tomber dans la tentation d’être du côté des uns ou du côté des autres.

A tout moment en tout lieu, permets-moi, Seigneur SITAEL, d’être porteur d’espoir.

Vous devez apprendre, de vos adversaires.

En eux vous trouverez, toujours, les Maîtres les plus appropriés.

Eux vous diront, sans ménagements, quelles sont vos lacunes, vos manquements ; oui, ils vous diront si vous avez été imprudents, présomptueux ou téméraires.

Il n’y a pas chez eux de dissimulation ni d’hypocrisie ; la pure vérité s’exprimera par leurs lèvres.

Et vous saurez ainsi comment êtes-vous, dans la partie obscure de votre propre Sphère, là où ne jamais luit l’éclat resplendissant de la Conscience.

Les ennemis, les contraires, les adversaires, sont tous ceux qui vous aiment avec un amour désintéressé.

Ne levez jamais la main contre eux, parce que s’ils disparaissaient, vous ne pourriez plus vous voir dans le miroir qui vous offre le reflet de vos erreurs.

Ton ennemi t’a été donné, afin que tu puisses expulser de ton for intérieur tout ce conglomérat de choses, détestables, qu’il exprime.

Contemple aujourd’hui même, Pèlerin les défauts de ton ennemi et extirpe-les, sans plus tarder, de ton propre être, parce qu’ils sont les tiens et qu’ils sont en toi même si tu passes toute une vie à nier ce fait.