Poyel
« L’Éternel soutient tous ceux qui tombent et redresse tous
ceux qui sont courbés. »
POYEL : Je veux que mes lèvres expriment, Seigneur, seulement ce qui est digne ; je veux que mon verbe découvre à ceux qui m’écoutent la profondeur de Ton Œuvre ; je veux que, comme en Toi, tous ceux qui ont recours à moi, trouvent un soutien.
Vivifie, Seigneur, ma parole ; fais qu’avec elle je puisse illuminer les abîmes insondables.
Fais que, par mon intermédiaire, s’expriment tes vertus, les plus élevées.
Fais-moi, Seigneur POYEL, le bâtisseur, sur cette Terre, de cette Ville Éternelle de cette Jérusalem que Tu as déjà édifiée dans le Ciel.
Je t’ai donné, Pèlerin, la faculté de t’exprimer de façon convaincante.
Je veux que tu structures avec Volonté ferme les normes de ma Loi, des Dix Paroles de Mon Livre.
Tu mettras le Blanc aux espaces réservés au Blanc et le Noir dans les espaces réservés au Noir.
Tu placeras la Lumière où la Lumière doit se trouver, et les Ténèbres dans le cadre qui leur est réservé.
Tu sépareras également les sentiments de la raison, de façon que les uns n’envahissent pas le domaine de l’autre.
A la fin de ta vie, Pèlerin, tout doit être à sa place dans un ordre parfait, dans une parfaite harmonie.
Et tout cela tu l’obtiendras par le magique pouvoir de la parole, et quand tu reviendras vers moi, tu me rendras compte des mots vides, vaniteux, vains que tu auras prononcés.
Si tu ne peux pas être à l’unisson avec Moi, alors tais-toi, cherche-moi dans le silence et, comme Job tu me retrouveras dès que tes lèvres se fermeront.