Caliel
« Seigneur, qui juges les nations, rends-moi justice selon ma
vertu et ma droiture. »
CALIEL : Permets, Seigneur, que mon intelligence soit toujours au service de causes justes.
Libère-moi de la tentation d’utiliser mon ingéniosité dans des vains étalages de mes facultés.
Et lorsque tes forces me feront aller au-delà de moi-même, reste à côté de moi, pour m’inspirer la prudence.
Fais que ma logique soit Ta logique, et que mon empressement, pour intervenir dans les affaires d’autrui soit motivé par l’intérêt que Tu portes à ceux qui ont besoin de Ta protection.
Et si c’est moi qui doit démasquer un coupable que cela se fasse dans un pur esprit de Justice, et ne l’inscris pas, Seigneur, dans le compte de mon karma.
Permets, CALIEL, que je comprenne le monde des hors-la-loi et qu’en les jugeant, ne se sépare jamais de moi l’Éternelle Bonté.
J’ai voulu que tu sois, Pèlerin, le messager de ma justice, celui qui ressent l’adversité d’autrui, comme si on lui arrachait des lambeaux de sa propre peau, et qu’il faut, au plus vite, mettre fin au supplice ; et qu’il est nécessaire de faire quelque chose, d’intervenir vigoureusement, immédiatement.
C’est ainsi que je veux que tu agisses en mon Nom, avec toute la véhémence dont ton verbe est capable, pour que la pureté de l’innocent soit bien remarquée et que la trahison du faux témoignage soit bien évidente.
Reconnaître le Vrai parmi la diversité du Faux, voici ta mission.
Peut-être que ton savoir-faire, te permettra facilement, de le reconnaître dans le monde des relations sociales, mais c’est dans ton propre monde intérieur que Je veux que tu
fouilles et que tu réalises ce suprême choix ; parce que si, en toi-même, les valeurs se trouvent mélangées, tu ne sauras pas les discerner à l’extérieur, et alors tu ne seras qu’un avocat débrouillard, malin, un promoteur de disputes et de procès, pour ta gloire personnelle.
Cela ne dépend que de toi, Pèlerin, de devenir un homme
juste ; et celui-ci est ton travail humain dans l’incarnation présente.